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Chant / piano / ukulélé : Romain Lemire
Percussions / claviers / componium / chœurs : Muriel Gastebois
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Durée : 1h25
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Concert disponible en version duo ou en version solo, adaptable en durée, pour une salle ou un appartement.
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Conditions et fiche technique sur demande :
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Romain Lemire est un comédien qui chante mais c'est un chanteur qui ne joue pas. Devant le micro, il est sans artifice, au plus près de lui-même. Il ricoche en permanence entre la gravité et la drôlerie. On est consolés et joyeux en assistant à ce mélange de lucidité sereine et d'humour teinté de délicatesse. On s'abandonne dès les premières minutes à cette forme hybride qui hisse la douceur en étendard avec, toujours à portée de voix, le sourire comme un voile de pudeur.
Sur le fond, un refus permanent du cynisme tout autant que de la superficialité et un regard sur la vie toujours orienté du côté de la lumière, comme cette évocation des Outrenoirs de Pierre Soulages dans Matins Légers.
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En cherchant la joie jusque dans les enterrements (La mort n’est pas un échec, c’est la fin d’une réussite …), en trouvant une forme de mélancolie aux fanfares de rue, Romain Lemire fait acte de résistance mais tendrement, on pourrait même dire avec une forme de féminité qui s'entend jusque dans sa voix.
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Sur scène, Romain Lemire s’accompagne principalement au piano mais aussi au ukulélé pour trois chansons. Face à lui, la percussionniste et claviériste Muriel Gastebois ponctue finement les mélodies du bout des doigts ou des balais et les ancre résolument dans le sol avec les claviers. On se dit bonjour et au revoir avec la légèreté des bulles de savon sonores du componium, petite boite à musique à ruban percé vissé sur son trépied, comme un petit personnage traversé par ses rêves.
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« Résilience » est aujourd'hui un mot très galvaudé mais s'il est un spectacle, en ce début d'année 2023, qui mérite de revendiquer ce terme, c'est sans doute celui-ci.
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